Vous avez de belles images que vous souhaitez faire imprimer ? Lisez bien cet article car il présente les 6 paramètres à prendre en compte et les petits pièges à éviter pour avoir la garantie d’obtenir un tirage photo de qualité.
Article mis à jour le 06/05/2019
Sauf à shooter en JPEG et à faire imprimer directement vos images sans passer par la case retouche (et encore, vous verrez ci dessous qu’il peut encore y avoir des pièges), le chemin qui mène à un bon et beau tirage photo peut-être semé d’embuches. Lisez bien ces quelques lignes pour être sur de ne pas vous louper dans les paramètres que doit avoir votre fichier image destiné à l’impression.
Cet article est en quelque sorte la seconde partie d’un précédent billet qui présente tous les avantages que peut avoir le photographe à imprimer ou faire imprimer ses photos. Donc si vous ne l’avez pas lu, une petite séance de rattrapage s’impose 🙂 .
Le monde de l’impression photo, c’est comme tout le reste : il obéi à des normes, ou plutôt des règles de bonnes pratique. Si vous ne voulez pas avoir à refaire une deuxième fois vos tirages, veillez à vous assurer d’avoir bien pris en compte les 5 points suivants…
1. Le format de l’image
Le premier piège à éviter est lié au cadrage. C’est quelque chose que je vois presque tous les jours : des images recadrées au pif sans tenir compte des standards qui régissent leur format. Comment faire dans ce cas pour que la photo remplisse la totalité d’un cadre ou d’un contre-collage ?
Donc, sauf à vouloir faire un tirage sur mesure, il faut rester sur un format d’image standard. Et un format d’image standard, ça obéi à un ratio largeur – hauteur. Je ne vais pas vous présenter ici l’ensemble des formats qui existent vu que tout ceci à déjà fait l’objet d’un article.
Ce qu’il faut également savoir, c’est que le choix de ce format sera forcément influencé par l’un des deux éléments suivants :
Le capteur
Deux formats de capteurs cohabitent actuellement sur le marché :
- Le format 4/3. C’est celui des compacts, bridges et certains hybrides comme Olympus et Panasonic.
- Le format 3/2. C’est celui des réflex et de certains hybrides comme Sony et Fuji.
S’il y a deux formats de capteurs, il y a forcément deux formats de papier. Du coup, si vous avez soigné votre cadrage lors de la prise de vue et que vous souhaitez imprimer la totalité de la scène capturée, il vous faudra opter pour du papier au format 3/2 ou du 4/3 en fonction du type de capteur de votre appareil photo.
Format 4/3 | Format 3/2 |
---|---|
10x13 cm | |
11x15 cm | 10x15 cm |
13x18 cm | 13x19 cm |
15x20 cm | 15x23 cm |
18x24 cm | 18x27 cm |
20x27 cm | 20x30 cm |
30x40 cm | 30x45 cm |
40x50 cm | 40x60 cm |
50x70 cm | 50x75 cm |
Pardon pour les habitants de la belle province mais ne connaissant pas les standards Nord-Américains, je n’ai rien mis… Mais si quelqu’un peut me les transmettre, je me ferai un plaisir de les ajouter au tableau (voilà qui est dit).
Le support
Le deuxième élément qui va vous aider à choisir le bon format de papier, c’est bien entendu le format du support (cadre, contre collage, toile sur châssis, album photo etc…). Allez, je vous refait le coup une troisième fois : eux aussi obéissent à des standards.
Format 4/3 | Format 3/2 |
---|---|
10x13 cm | |
11x15 cm | 10x15 cm |
13x18 cm | |
15x20 cm | |
18x24 cm | |
20x30 cm | |
30x40 cm | 30x45 cm |
40x50 cm | 40x60 cm |
50x70 cm | 50x75 cm |
Regardez attentivement ce tableau et comparez-le avec celui des formats papier. Vous constaterez que certains standards n’ont pas leur équivalent en cadre (par ex 13x19cm, 15×23 cm et 20×27 cm). Cela veut donc dire que si par exemple, vous avez un bridge (format 4/3) et que vous avez repéré un beau cadre au format 20×30 cm (format 3/2), il vous faudra choisir entre l’une des trois options suivantes :
- Changer de format de papier (par exemple passer du 20×30 cm au 20×27 cm). Du coup, vous êtes bon pour laisser le beau cadre au magasin.
- Confirmer le tirage dans le format sélectionné. La photo sera donc coupée et pas imprimée dans son intégralité. On appelle cette option le plein papier du fait que toute la surface du papier photographique est utilisée pour l’impression. Dans ce cas là, courrez vite acheter le cadre avant que celui-ci ne soit plus disponible.
- Faire tenir toute l’image sur le papier. Dans ce cas, il y aura des bandes blanches horizontales ou verticales de part et d’autre de la photo (ça va dépendre de son orientation). On appelle cette option la pleine image. Si vous optez pour cette solution, je vous recommande de choisir un tirage avec marge. Vous aurez ainsi comme une sorte de passe partout blanc tout autour de la photo (ce sera toujours moins laid que des bandes uniquement sur les bords). Dans ce cas là aussi, vous pourrez prendre le cadre…
Lisez mon article sur les différents types de formats d’image pour savoir comment modifier le ratio d’une image.
2. La taille de l’image
La taille d’une image est en rapport avec le nombre de pixels qu’elle contient. Plus elle a de pixels, plus grande sera sa taille. Et plus grande sera sa taille, plus elle autorisera des tirages de grande taille.
Assurez vous pour commencer d’avoir sélectionné la taille maximale que votre APN est capable de vous donner. N’oubliez pas la règle du qui peut le plus, peut le moins. Une image de grande taille peut être réduite ou recadrée sans conséquences visibles (à condition de respecter certaines règles comme vous le verrez plus bas). A l’inverse, si vous voulez faire un poster d’une image optimisée pour un tirage en 10×15 cm, il est bien évident qu’il n’y aura pas assez de pixels pour garantir un tirage qui soit de qualité. Conséquence : la photo sera floue. Bien sur, on peut toujours rajouter des pixels mais cela ne se fait pas aussi proprement que le fait d’en retirer. La qualité sera donc impactée dans ce cas là également.
De la même manière, si vous numérisez vos photos, assurez vous de sélectionner une résolution de numérisation suffisamment élevée pour faire face aux besoins futurs et éviter d’avoir à refaire cette opération quelques temps plus tard… (cf. point suivant)
3. La résolution d’impression
La résolution d’une image correspond à la densité de pixels par unité de longueur. Système anglo-saxon oblige, on va parler en pouces. Il y a un chiffre à retenir : 300 PPI (pour pixel per inch soit en Français, 300 PPP pour pixel par pouce). C’est en effet la densité idéale de pixels que doit avoir une image destinée à l’impression.
Une petite précision : de nombreuses personnes utilisent le terme DPI (dot per inch soit en Français point par pouce) pour qualifier la résolution d’une image numérique. C’est en fait un abus de langage que je fais moi aussi très régulièrement, je l’avoue. Les pixels/pouce c’est la résolution à l’écran, les points/pouce, c’est la résolution à l’impression.
- S’il n’y a pas assez de pixels par pouce (donc une faible résolution), l’image n’est pas assez définie et ses pixels seront visibles à l’impression.
- S’il y a trop de pixels par pouce (forte résolution), cela n’apporte pas de plus value en terme de qualité et ça alourdit inutilement le poids de l’image.
Il se peut néanmoins, qu’en vue de faire des tirages de très grande taille, votre image n’ai pas suffisamment de pixels pour autoriser cette résolution (et souvenez-vous, j’ai dit tout à l’heure que ce n’était pas une bonne idée de rajouter des pixels). Dans ce cas, ce n’est pas bien grave car il ne faut pas perdre de vue qu’un grand tirage se regarde avec un certain recul. Le manque de pixels est alors invisible (c’est lié au pouvoir de séparation de l’oeil). Dans ce cas, vous pouvez vous permettre de descendre en dessous du fameux 300 PPI. Par exemple, un tirage de 40×60 cm ne posera aucun problème à 200 PPI.
Autre information importante : lorsque l’on prépare une image issue d’un APN et qu’elle est destinée à l’impression, on change forcément sa résolution. Faîtes le test. Prenez une photo en JPEG avec votre appareil puis ouvrez-la avec votre logiciel de retouche photo favori. Regardez sa résolution. Que constatez-vous ? Il est probable qu’elle est à 72 PPI, ce qui est insuffisant pour un tirage photo de qualité. Et pourquoi 72 et pas 70 ou 75 ? Tout simplement parce que la résolution des écrans est à 72 PPI. Enfin, je devrais plutôt dire était à 72 PPI car cette règle n’en est plus vraiment une vu que les écrans les plus récents ont une résolution nettement plus élevée qui s’approche aujourd’hui de celle du papier (par exemple, les écrans Retina de chez Apple sont à 226 PPI).
Pour imprimer une image, vous n’aurez probablement pas d’autre choix que d’augmenter sa résolution.
Certains vont sans doute être tentés de me répondre : je n’ai jamais touché à la résolution de mes images et pour autant, j’ai des tirages nickel !!
Oui, c’est tout à fait vrai mais si ce n’est pas vous qui avez modifié cette résolution c’est que quelqu’un l’a fait à votre place. Et ce quelqu’un c’est forcément le laboratoire à qui vous avez confié vos tirages (ou plutôt le pilote d’impression de l’imprimante).
Je ne vais pas développer ici comment faire pour modifier la taille et la résolution d’une image, car ça aussi, ça a déjà été présenté dans un autre article.
J’en arrive donc au point suivant…
4. La tonalité de l’image
Connaissez-vous la différence fondamentale qui existe entre une image imprimée et une image visualisée sur un écran ? et bien, le papier réfléchi la lumière alors que l’écran en émet.
Cette évidence à son importance car, cet état de fait conduit à ce qu’une photo imprimée paraîtra toujours plus foncée que la même image visualisée sur un écran. Attention donc à ne pas créer des images trop contrastées et/ou trop foncés au risque de trouver vos tirages trop sombres.
Idéalement, une image destinée à l’impression ne doit pas avoir de noir ou de blanc pur (à l’exception des reflets, du soleil, des éclairages nocturnes, etc…). Cela se traduit par des aplats et l’image, au final, manque de relief. Regardez bien votre histogramme et assurez-vous qu’il n’y a pas de couleurs écrêtées (un petit triangle à gauche ou à droite de l’histogramme).
5. L’accentuation
L’accentuation consiste à optimiser la netteté des images qui a pu baisser lors des différentes opérations de retouche. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on conseille de travailler cette fameuse netteté à la toute fin du processus de retouche lorsque l’on est sur qu’il n’y aura plus d’autres modifications.
Il faut également savoir que lorsque l’on change la résolution d’une image, on modifie l’agencement des pixels tel qu’il a été établi par votre APN ou votre scanner. Cela peut avoir une micro incidence sur sa netteté.
Regardez un logiciel comme Lightroom : s’il y a bien une rubrique Détail dans le module Développement pour d’améliorer la netteté des images, on retrouve une fonction similaire dans la fenêtre d’exportation. Vous n’y aviez peut-être jamais pensé mais c’est bien la preuve que l’algorithme de transformation des images Raw en une image bitmap (JPEG, TIFF…) intègre une accentuation lors de la génération d’une nouvelle image.
6. Le type de fichier et la compression de l’image
Voilà, votre image est presque prête. Vous voici donc à la dernière étape Il ne reste plus qu’à l’enregistrer ou à l’exporter (ça dépend du type de logiciel que vous utilisez). Se pose alors la question de savoir sous quel format de fichier enregistrer ses images destinées à l’impression.
Règle n°1 : choisir un format de fichier universel
N’envoyez surtout pas de Raw au labo de tirage, elles ne sont pas prises en charge par le système d’impression. De plus, le labo a autre chose à faire que de dématricer les fichiers issus de votre APN (ça c’est votre boulot 😉 ).
Oubliez aussi les formats de fichiers propriétaires (PSD, AFPHOTO, etc…) et ceux plutôt conçus pour le web (GIF, PNG).
Reste donc les deux formats suivants : le TIFF et le JPEG.
Lisez cet article pour en savoir plus sur les différents types de fichier image.
Règle n°2 : compresser au minimum vos images
Comme vous le savez sans doute, le JPEG est un format de fichier image compressé avec pertes. Plus l’image est compressée, plus elle est légère, donc moins elle a de données et moins elle est de qualité.
- Si vous avez choisi le format JPEG à la prise de vue, assurez-vous bien que vous photographiez en JPEG faiblement compressé. J’ai par exemple constaté que certains réflex Nikon étaient réglés par défaut sur JPEG Normal alors qu’il existe une option JPEG Fine, plus qualitative. Autant donc en profiter…
- Si vous avez choisi le format Raw à la prise de vue, exportez vos images en TIFF qui est un format de fichier sans pertes (autant conserver jusqu’au bout une qualité maximale).
- Si vous avez numérisé des photos, négatifs ou diapositives, préférez le TIFF également (et pour les mêmes raisons).
- Si vous avez retouché des photos prises en JPEG par votre APN, et bien c’est encore et toujours le TIFF qu’il est préférable d’utiliser (il faut éviter, dans la mesure du possible, de faire un JPEG d’un JPEG). Dans ce cas, assurez-vous bien que l’image ne comporte qu’un seul calque (ce qui sera forcément le cas si vous utilisez un logiciel de retouche non destructif comme Lightroom, DxO, Capture One, etc…
Il peut arriver malgré tout que vous n’ayez pas le choix et qu’il vous faille transmettre des fichiers JPEG au labo (certains sites de tirages en ligne n’acceptent que ce type de fichiers du fait que c’est nettement plus rapide à télécharger). Dans ce cas, veillez à choisir la compression qui soit la plus faible possible (en poussant généralement le curseur à fond à droite).
Pour aller plus loin…
Avant de conclure cet article, voici quelques consignes pour les experts désireux d’avoir un tirage aux petits oignons :
Demandez au prestataire que vous avez choisi à ce qu’il vous transmette le profil ICC du papier qui vous intéresse (certains sites de tirage en ligne vous proposent de les télécharger directement sur leur site). Vous pourrez ainsi faire un épreuvage et simuler sur votre écran le rendu des couleurs telles quelles apparaîtront une fois imprimées. Il va de soit que cette étape n’est utile que si vous avez un écran taillé pour la retouche photo et régulièrement caractérisé par une sonde.
De la même manière, renseignez-vous sur l’espace couleur à adopter (sRVB ou Adobe 98) et sur quelle profondeur de couleur (8 ou 16 bits) transmettre les fichiers (valable pour le format TIFF uniquement).
Il est plus que probable qu’il vous faudra transmettre la photo en mode RVB (le mode CMJN étant généralement réservé au monde de l’imprimerie).
Si le prestataire que vous avez choisi ne sait pas de quoi vous voulez parler, laissez tomber, c’est qu’il n’a pas de connaissances en matière de gestion des couleurs (vous risquez d’être déçu par la qualité du travail final). Dans ce cas, mieux vaut aller voir ailleurs.
Conclusion
Toute image à un potentiel d’impression. Il est par exemple énorme sur une image au format Raw de 36 millions de pixels et ridicule pour une image que vous aurez récupérée sur internet.
Ces 5 points devraient vous permettre de fournir les meilleurs fichiers possibles au laboratoire que vous avez sélectionné.
Si vous utilisez un logiciel de retouche non destructif (lightroom, DxO Photolab, On1…) pensez à enregistrer l’ensemble des paramètres d’impression dans des paramètres prédéfinis. Il vous suffira ensuite de rappeler ces paramètres pour exporter automatiquement vos nouvelles images avec ces paramètres.
Voilà, il ne mes reste plus qu’à vous souhaiter de bons tirages…
Merci pour cet article intéressant sur l’impression des photos.
Je vous remercie pour cet article très intéressant !
Je viens de découvrir votre site. Félicitations pour la qualité de vos articles.
Deux points :
1)Pour la préparation des images pour l’impression, avant même de prendre en compte un profil ICC et de faire l’épreuvage, il convient de limiter la luminosité (aux environs de 100cd/m3) de son écran (qu’il soit calibré ou pas) .Les écrans sont souvent vendus avec la luminosité exagérée à 200cd/m3 ou même plus.
2)Vos explications préliminaires sur :
– la taille (exprimée en pixel donc c’est la définition)
– la résolution
me semblent discutables (un dommage collatéral de l’usage de Photoshop ?).
Les conseils que vous donnez sont eux, OK pour moi.
Si vous le souhaitez, je peux expliciter dans un courriel ce qui me gène.
Enfin merci pour votre article sur Affinity Photo . Je vais me mettre à la retouche et ne plus me limiter au développement (Lightroom 6 et DxO PhotoLab).
Cordialement
Oui, je suis volontairement resté évasif dans le chapitre Pour aller plus loin. Effectivement, 100 à 120 candelas, c’est l’idéal pour le réglage de la luminosité.
C’est vrai que si on exprime la dimension d’une image en pixels on doit parler de définition. Un pixel n’ayant par définition pas de taille, c’est un abus de langage.
Pour les autres points, je ne sais pas ce qui vous gène mais je veux bien le savoir 🙂
Bonjour,
je m’excuse ce n’est rien à avoir avec le sujet mais j’ai une question et je ne trouve pas ou la poser sur votre site.
Ma question peut paraitre simple hors ça fait 3 heures que je suis sur internet et je ne trouve rien.
Je cherche :
– LOGICIEL POUR CREER UN ALBUM PHOTO avec ces caracteristiques:
– bien un logiciel à télécharger, pas d’outil en ligne. Justement pour travailler hors linge SUR MAC.
– Avoir une énorme ergonomie pour exporter mes photos (en JPEG, TIFF ou PDF)
– pas associé à aucun constructeur. être libre de l’imprimer chez qui je veux dans les tailles que je veux
voilà c’est tout.
J’ai lightroom mais j’aime pas du tout blurb et l’export en PDF me convient pas car je peux pas exporter que sur certaine talle qui me conviennent pas.
On m’ai dit que Indesign pourrait être une solution mais j’y me connais pas et c’est super cher/
je cherche qq chose de plus simple, entre lightroom et power point
merci!!!!!
Bonjour Monica,
Pour faire ce que vous voulez, il vous faut un logiciel de mise en page comme InDesign.
Si vous n’êtes pas trop pressée pour réaliser vos livres albums, sachez que la société Serif, celle qui a lancé Affinity Photo et Affinity Designer a prévu de mettre sur le marché le logiciel Affinity Publisher en 2018. Les tarifs sont beaucoup plus accessibles que la suite Adobe (60 € le logiciel en licence perpétuelle). Les possibilités créatives seront, à l’instar de Affinity Photo et Affinity Designer, de très haut niveau.
A part, ça je ne vois pas d’autres logiciels mais sachez que la PAO n’est pas non plus ma spécialité…
Bonjour,
Depuis que j’ai vu les dernières couvertures du magazine Times (First:Women who are changing the world) réalisées à l’iphone je me pose la question, comment est il possible qu’un capteur aussi petit, une résolution aussi » pauvre » puisse être imprimer en si grand format (A4) et garder une telle qualité ?
Car comme vous le rappelez pour pouvoir imprimer en grand format et garder la même qualité de nombreux paramètres doivent être requis, pourtant l’iphone utilisé est le 7, dont les caractéristiques techniques sont très légère…
Si vous pouvez m’aider ,)
Merci et bonne journée!
Bonjour,
Oups, déjà 10 jours que vous avez posté…
La résolution de l’iPhone est de 12 millions de pixels. Il y a donc suffisamment de pixels pour imprimer une image en 20×30 cm.
Comme vous vous en doutez, les couvertures des magazines sont touchées et retouchées. De plus, la prise de vue a été réalisée par des pros. Tous les ingrédients sont donc réunis pour obtenir une belle image.
L’ennemi du photographe, c’est l’absence de lumière. Si vous utilisez votre tél en soirée, les images seront de piètre qualité. En revanche par beau temps à l’extérieur, vous aurez des images parfaitement exploitables.
Voilà pour le pourquoi du comment…
Merci Loïc !
Toujours aussi intéressant