Après vous avoir présenté les différents logiciels de retouche photo, ceux permettant de réaliser des diaporamas et ceux à utiliser pour assembler vos photos en panoramiques, voici donc le quatrième volet de ma rubrique « Quels logiciels utiliser pour… » avec cette fois-ci un petit tour du coté des logiciels de classement.
Pourquoi un logiciel pour classer ses photos ?
Un passionné de photographie ne se contente pas de retoucher ses photos. Il doit auparavant les classer, les ranger, les identifier dans le but de les retrouver en un clin d’oeil. Il est hors de question pour lui d’avoir à se poser sans arrêt des questions du style « Elle est ou déjà la photo que j’ai prise de tonton Michel pris en chasse par un taureau pas très content de le voir approcher ses vaches ? ».
Classer et chercher ses images ne doit pas être l’activité principale du photographe. Le temps à passer doit se faire sur leur retouche et non pas sur leur classement.
Si vous utilisez les dossiers de l’explorateur de fichiers de votre système d’exploitation pour faire ce travail, ce n’est malheureusement pas suffisant. Au delà d’un certain nombre d’images, cela devient vite fastidieux car, quelque soit le mode de classement choisi (par date, par évènement ou un mix des deux) il arrivera un jour ou l’autre ou ce système ne sera plus assez précis pour vous permettre de retrouver rapidement vos images. Commence alors la fastidieuse opération consistant à ouvrir les dossiers les uns après les autres pour voir ce qu’ils contiennent (et dans ce cas, bonne chance pour retrouver la photo de tonton Michel avec le taureau aux fesses 🙂 ).
C’est pour répondre à cette problématique liée aux photos de plus en plus nombreuses sur nos disques durs que les éditeurs ont créé des logiciels permettant de classer et identifier ses images.
Comment fonctionnent les logiciels de classement d’images ?
Ces logiciels, qualifiés de catalogueurs, fonctionnent tous de la même manière :
- l’utilisateur sélectionne les dossiers contenant les images ou directement sur la carte, les images qu’il souhaite classer/identifier,
- les images sélectionnées sont indexées par le logiciel de catalogage et apparaissent alors sous la forme de vignettes,
- l’utilisateur marque, note, attribue un(des) mot(s) clé(s) à ces vignettes, il les place dans des collections, etc… Il fait tout ceci dans un seul but : pouvoir retrouver à postériori une(des) image(s) correspondant(s) à un ou plusieurs critères.
C’est ça la plus value des catalogueurs : être capable de sortir LA photo parmi les milliers d’images stockées sur le disque dur.
Bien sur, ce système ne fonctionne parfaitement que si l’utilisateur est rigoureux et qu’il prend le temps de bien identifier/noter/marquer ses images selon les critères qu’il a lui même défini. Si cette étape préliminaire n’est pas respectée, il perd une grande partie de ce qui fait l’attrait de ce type de logiciel. Dans ce cas là, retrouver ses photos ne pourra se faire que par le biais de leurs données Exifs.
Alors oui, ce temps, que certains pourraient qualifier de perdu, est très vite rattrapé, in fine, par les quelques secondes nécessaires ensuite pour retrouver l’image souhaitée.
Il est important de bien comprendre ici que les photos ainsi importées ne sont pas dupliquées par le catalogueur sur le disque dur. Elles sont seulement indexées. L’image que l’utilisateur voie dans son logiciel est toujours au même endroit sur le disque dur. Il n’y a pas de doublons, rien n’a été modifié (sauf s’il change le nom des dossiers contenant les images bien entendu). Le fait que des vignettes soient présentes ici ne signifie pas que les photos sont dans le logiciel. Il s’agit juste d’un raccourci sous la forme d’une mini image vers l’image source, générée lors de l’indexation.
Il suffit ensuite d’interroger le catalogueur (par exemple, affiche moi les photos identifiées à la fois par les mots clés « Michel » et « humour ») pour retrouver quasi instantanément l’image correspondant à l’exemple cité en début d’article.
Autre élément important à savoir sur les catalogueurs : ils sont très souvent intégrés aux logiciels de retouche non destructifs (Lightroom, Capture One Pro, Photos…). Du coup, c’est souvent une seule et même application qui se charge de l’organisation de la photothèque et de la retouche des images (ça fait toujours un logiciel de moins à gérer).
Sachez enfin qu’il existe une autre catégorie de logiciels apparentés aux catalogueurs : les visualiseurs. Ceux-ci permettent, comme leur nom l’indique, de visualiser les images présentes sur le disque dur de l’ordinateur. La différence essentielle entre ces deux types de logiciels tient au fait que les catalogueurs utilisent une base de données (le catalogue) pour gérer la bibliothèque d’images. Pour faire simple, on peut résumer les choses de la manière suivante : un visualiseur est conçu pour afficher les images présentes sur le disque dur et le catalogueur pour les organiser.
Vu que cet article à pour but de présenter les logiciels de classement d’images, je ne m’étends pas plus sur la présentation des visualiseurs.
Présentation des logiciels de catalogage
Comme toujours, il y a de tout : du gratuit, du payant, pour les débutants, les pros, en ligne, etc…
Voici donc une petite liste non exhaustive de plusieurs logiciels de catalogage ou contenant une fonction de catalogage. Je n’ai pas intégré Picasa dans la liste vu que le développement de ce logiciel a été arrêté par Google.
Logiciel | Public | Prix | Les + | Les - |
---|---|---|---|---|
ACDSee (Windows) | -Débutants -Amateurs | 66 € MAJ : 44 € | -Multi-catalogue -Affichage en mode Timeline -Intégration à Microsoft OneDrive | -Non dispo pour Mac Os -Un peu cher |
ACDSee Pro (Windows) | -Amateurs -Pros | 110 € MAJ : 66€ | -Multi-catalogue -Nombreux modes de classement | -Version différente pour MacOs |
Capture One Express (Windows/Mac OS) | -Débutants -Amateurs | Gratuit | Impossible à tester (j'ai pas de Sony) | -Réservé uniquement aux possesseurs d'APN Sony ( 🙁 ) |
Capture One Pro (Windows/Mac OS) | -Pros | 279 € 12€/mois MAJ : 99 € | -Super complet ! | -Son prix |
Lightroom (Windows/Mac OS) | -Amateurs -Pros | 130 € MAJ : 74 € 11,99 €/mois | -Reconnaissance faciale -Collections dynamiques -Bonne gestion des mots-clés | -Son prix ne le met hélas pas à la portée de tous |
Photos (Mac OS) | -Débutants | Gratuit (inclus dans MacOsX) | -Ergonomique -Simple d'emploi -Reconnaissance faciale | |
Elements Organizer (Windows Mac Os) | -Débutants -Amateurs | 99 € | -Ergonomique -Simple d'emploi -Reconnaissance faciale -Inclus avec Photoshop Elements | |
Aftershot Pro (Windows, Mac Os, Linux) | -Amateurs | 90 € | -Disponible pour les 3 systèmes d'exploitation -Multi-catalogue | -Un peu cher -Pas de version française |
Bonjour,
Je viens de découvrir un logiciel simple pour trier ses photos et faire des diaporamas. On peut taguer ses photos et ensuite faire des recherches parmi tous les tags. Je ne sais pas si il correspond a vos besoin mais moi c’est pile poil ce que je cherché ! https://www.slideshowselector.com/
Bonjour Noeil,
Un logiciel que je ne connaissais pas. Il y en a tellement… Merci pour l’info.
Il faut partager son savoir, c’est comme ça que tout le monde peut progresser.
Nico
Encore un grand merci à vous Nicolas et Loïc!
Il m’est venu à l’idée un conseil pratique que j’applique quand je commence quelque chose de nouveau : comme vous vous attelez à une tâche assez complexe pour laquelle il faut régler au petit poil les paramètres et que si l’on fait des erreurs au départ c’est difficile et/ou long de les rattraper par la suite il vaut mieux commencer par une méthode expérimentale.
Copiez quelques douzaines d’images réparties dans une demi-douzaine de dossiers dans un espace à part de votre base. Etablissez un thésaurus d’une douzaine de mots-clés. Expérimentez l’application des mots-clés, la création de collections dynamiques, la recherche, etc. Vous pouvez donc sans arrière-pensée faire toutes les erreurs possibles, recommencer, essayer différentes formules, etc. C’est toujours après essais et erreurs qu’on comprend comment les choses marchent vraiment et qu’on trouve la formule qui convient.
Nico
Ça doit être superbe. J’ai déjà vu de tels enluminures.
Nico
Merci pour ces précisions! Je fais une thèse en histoire de l’art islamique et je travaille sur les manuscrits à peintures (de textes littéraires en arabe majoritairement) produits en Egypte et en Syrie à l’époque ottomane!
Il ne faut pas perdre de vue une différence fondamentale entre Bridge et LR dans la façon de gérer les fichiers sur le disque.
1. Bridge présente les dossiers et les images tels qu’ils sont organisés sur le disque. On peut faire toutes les manips de création de dossiers, de déplacement, de suppression et de renommage de fichiers et de dossiers indifféremment dans Bridge ou dans le Finder sur Mac OS ou dans l’Explorateur de Windows. On peut même déplacer un fichier depuis le Finder vers Bridge et inversement. Tout se répercute dans l’arborescence sur le disque. On peut aussi déplacer des fichiers et des dossiers depuis Bridge vers certaines applis qui le permettent comme Automator sur Mac OS. Bref Bridge est une autre façon de gérer ses fichiers et dossiers. C’est très souple.
2. À l’inverse LR crée un “catalogue“ qu’il gère par une base de données propriétaire. Il n’est donc pas question de faire quoi que ce soit dans le Finder ou dans l’Explorateur (importer, renommer, déplacer, etc.) car il ne retrouvera plus ses petits. On doit passer par lui pour tout. Avec LR on est donc un peu inféodé à sa façon de gérer les fichiers sur le disque. Ça se défend mais il faut le savoir.
Moi aussi j’ai usé mes fonds de culotte sur les bancs de la Sorbonne ! Il y a un sacré bail.
Par curiosité, quel est votre sujet de thèse ?
Nico
Je vous remercie beaucoup Nicolas et Loïc pour vos conseils qui me sont très utiles et que je vais suivre à la lettre! Effectivement je pense utiliser Lightroom que j’ai également. Je vais commencer par reclasser mes dossiers sur mon disque dur puisque ça part un peu dans tous les sens et réfléchir à mon thésaurus avant d’assigner les mots clés en utilisant les métadonnées IPTC. J’ai lu l’aide sur le site d’adobe et c’est vrai que c’est très clair! Encore un grand merci!
Et malheureusement non Loïc à la Sorbonne nous ne sommes pas formés à utiliser de logiciel à l’exception des archéologues qui ont des formations pour Illustrator etc., en histoire de l’art nous n’avons pas de formation pour les bases de données ou de classement malheureusement et il faut farfouiller soi-même!
Bon, ben il ne me reste plus qu’à postuler à la Sorbonne et à proposer un nouveau module de formation 🙂
Par contre, il est inutile de remettre de l’ordre dans vos dossiers avant de les importer dans le catalogue de Lr. Importez les dossiers tels qu’ils existent aujourd’hui et, comme le dit Nicolas, faîtes ensuite toutes les modifs directement dans LR.
Il faut sans doute aussi souligner pour Aïda que les méta-données IPTC sont un standard reconnu universellement. Elles sont stockées dans tout fichier image JPG, TIF, RAW, etc., lisibles et modifiables par pratiquement tous les organiseurs et par beaucoup de logiciels de photo. Ce n’est pas propre à Adobe. Par conséquent les données que vous incluez avec Bridge ne seront exploitables et récupérables partout.
Nico
Les conseils de Loïc sont tout à fait pertinents.
Je ne peux pas parler de LR car je ne l’ai jamais eu et j’ai tourné le dos à Adobe depuis plusieurs années. Je possède Bridge en héritage d’un Photoshop Elements assez ancien. J’ai cru comprendre qu’il y avait pas mal de points communs entre Bridge et LR sur le terrain organiseur. LR a naturellement l’avantage de permettre aussi la retouche si nécessaire.
L’aide en ligne d’Adobe, accessible depuis le menu Aide, est très claire et pédagogique. La phase d’apprentissage est donc facilitée.
Sur le fond, quel que soit le soft utilisé, il faut établir un thésaurus et utiliser à la fois les noms de fichiers et les méta-données IPTC.
Nico
Je suppose que les manuscrits dont vous parlez sont les objets de votre thèse, pas ce que vous écrivez vous-même, et les images que vous avez sont des reproductions. Erre-je ?
Il est clair qu’il ne faut jamais faire de doublons.
Vous dites : « J’ai donc farfouillé dans bridge mais il me semble qu’au sein d’une collection il n’est pas possible de créer de dossiers puis sous-dossiers etc.? »
Pas à ma connaissance. J’ai un peu tâté des collections mais finalement je n’ai pas trouvé ça très commode. En particulier il faut surtout ne pas bouger les éléments des collections sur le disque dans le Finder ou dans Windows Explorer sinon elles perdent leurs petits. Cela dit on peut en créer autant qu’on veut à la demande et les supprimer, etc.
Si je comprends bien vous aimeriez faire figurer vos images dans différents dossiers en fonction des besoins. Vous touchez là un des points que j’aimerais voir dans les différents softs que j’utilise : la gestion des Alias (sous Mac OS) ou des Raccourcis (sous Windows). On pourrait en mettre autant qu’on veut où on veut. Ce serait beaucoup plus souple.
Il me semble que, étant donné la masse de documents que vous avez, le plus simple serait d’utiliser les Smart Collections ou Collections Intelligentes en français (je crois). Ça demanderait certes un certain apprentissage.
Ça consisterait à faire plusieurs opérations :
1. Si ce n’est pas déjà fait il faut établir un thésaurus de mots-clés.
2. Il faut affecter ces mots-clés à vos photos soit dans les noms des fichiers soit surtout dans les différents types de méta-données IPTC (titre, description, mots-clés, etc.) qui sont justement faits pour ça. On peut faire ça par lot très facilement en sélectionnant les fichiers concernés et soit en tapant manuellement dans les champs concernés soit en utilisant les fonctions du menu Outils (beaucoup plus commode et garanti sans erreur).
3. Créer des collections intelligentes en fonction des mots clés et voilà. Les fichiers peuvent se trouver n’importe où sur n’importe quel disque.
À la réflexion ça me donne des idées pour mes propres photos. 😉
Nico
Merci de vos explications. J’ai donc farfouillé dans bridge mais il me semble qu’au sein d’une collection il n’est pas possible de créer de dossiers puis sous-dossiers etc.? En ce qui concerne l’expression « recherche académique », j’entends surtout une utilisation adaptée à mon travail de thèse. Je souhaiterais pouvoir classer mes manuscrits de plein de manière différente (par lieu de réalisation, date, artiste etc.) et pouvoir comparer et rapprocher des images issues de manuscrits différents sans pour autant le faire « en vrai » sans quoi mon disque dur va être submergé par les images et je vais surtout m’y perdre ce qui commence à être le cas. Le problème est que chaque manuscrit est une entité cohérente constitué d’environ 300 images ; que j’ai pour l’instant un peu plus de 100 manuscrits dans mon corpus et que j’aimerais pouvoir à la fois comparer des manuscrits « entiers » et rapprocher des images issues de manuscrits différents. C’est pourquoi je voulais me tourner vers un logiciel qui me permettrait de créer des collections virtuelles au sein desquelles je pourrais créer des organisations différentes…
Mais après réflexion je pense qu’il faut absolument que j’entreprenne un travail de réorganisation de mes dossiers d’images et surtout que j’indexe image par image quitte à passer peut-être par lightroom qui a l’air de faciliter le travail de classement via son catalogue (mais bridge suffit peut-être? j’aimerais pouvoir entrer plusieurs d’informations différentes d’indexation type (titre, légende de l’image, numéro de folio, date, lieu etc.). Toute une organisation à laquelle on n’est pas préparé lorsque l’on entame son doctorat et qui fait perdre pas mal de temps au final… Dans tous les cas, merci beaucoup de votre aide!
Aïda
Bonjour Aïda,
En ce qui me concerne, j’ai fait un choix différent de Nicolas puisque j’utilise Lightroom depuis de nombreuses années pour le classement et l’optimisation de mes photos.
100 manuscrits contenant 300 images chacun. Le travail à réaliser est conséquent.
Pour les classer par titre, date lieu, légende etc…, il faut utiliser le principe des collections dynamiques. Cela implique de faire en amont un gros travail d’identification de vos images.
Bridge (le visualiseur) et Lightroom (le catalogueur) disposent tous les deux de cette fonction.
Bien entendu, le pouvoir de classement et de recherche de Lightroom est supérieur à Bridge vu que ses images sont indexées dans une base de données. Il est aussi un peu plus technique à utiliser.
Je connais moins Bridge mais, comme Nicolas, je pense qu’il est possible pour vous de faire ce travail de classement à partir de celui-ci.
Par contre, si vous avez Lightroom, j’aurai tendance à dire ne vous privez pas pour l’essayer. Il est plus puissant, dispose de plus de fonctions et est plus ergonomique. Comme à chaque fois, il faut passer par la fameuse phase d’adaptation pour bien comprendre comment fonctionne le logiciel en question.
Dans tous les cas, que vous choisissiez l’un ou l’autre logiciel, le travail d’identification commencé sur l’un pourra se poursuivre sur l’autre. Avec ces deux applications issues du même éditeur, la cohabitation est parfaite.
Ceci dit, c’est curieux qu’il n’y ai pas de cours sur ces systèmes de classement au vu de l’importance que cela peut avoir pour vous…
Bon courage !!
Nos messages se sont croisés à quelques minutes d’intervalle. Je pense que nous regretterez pas de vous plonger dans Bridge.
Nico
À la réflexion j’ai pris conscience qu’il y avait une confusion possible dans mon dernier post quand je dis : « Il affiche les modifs faites avec les autres softs Adobe ». Je pensais aux images RAW modifiés avec ACR, ce qui ne vous concerne pas si vous utilisez uniquement des images JPG ou TIF.
Vous devriez préciser ce que vous entendez par « adapté à la recherche académique ». Comme un bonne partie de mon travail est à titre documentaire je pense pouvoir dire que qu’il a tout ce qu’il faut.
Cela dit, pour un logiciel ou n’importe quel autre instrument, il y a forcément une opposition entre être simple d’un côté et être complet et puissant de l’autre. Plus un logiciel est puissant et complet comme Photoshop plus il est complexe. Certains comme The GIMP poussent le bouchon assez loin.
Bridge, contrairement à beaucoup de DAM, n’a qu’un seul outil de modification des images : l’orientation. Mais dans sa spécialité, l’organisation de son catalogue d’images, il peut pratiquement tout faire.
Ses fonctionnalités peuvent être regroupées en différentes catégories :
1. L’organisation de la fenêtre : on peut disposer les différents panneaux à sa guise. C’est naturellement un peu complexe tellement il y a de possibilités.
2. La gestion des méta-données : EXIF, IPTC, mots-clés, descriptions, etc. Recherche, remplacement, etc.
3. La gestion des fichiers et dossiers : on peut faire pratiquement tout ce qui est possible dans le Finder de Mac OS ou dans Windows Explorer, créer, supprimer, renommer, déplacer les dossiers et fichiers, voire plus.
À ce niveau je ne pense qu’on puisse trouver plus simple.
Apple a depuis toujours la manie de vouloir simplifier les choses au maximum pour ses utilisateurs qu’il considère par défaut comme des nuls. On en arrive à des choses finalement plus compliquées qu’elles devraient si on veut aller plus loin que les fonctions de base. La simplification va souvent à l’encontre de la facilité. Le mieux est parfois l’ennemi du bien.
Nico
Je vous remercie pour votre message. Je vais m’y mettre alors!
Comme j’utilise Bridge depuis une dizaine d’années je suis peut-être mal placé pour dire s’il est intuitif ou non. Mais je n’ai pas de souvenir d’avoir galéré pour le maitriser. Dans votre cas il me semble avoir plusieurs avantages :
1. Il fait gratuitement partie à la suite Adobe que vous possédez déjà.
2. Il y est très bien intégré. Il affiche les modifs faites avec les autres softs Adobe.
3. En tant que strict DAM il est très complet.
Je l’utilise pour gérer des dizaines de milliers de photos dans plusieurs catalogues différents et, à part quelques améliorations très personnelles que j’aimerais proposer, je n’ai rien à redire. Les masses de fichiers et de dossiers ne lui font pas peur.
Je vous conseille donc d’essayer de vous familiariser avec lui, ce qui est certainement moins difficile que vous le craignez. Je n’ai guère de points de comparaison mais je me rappelle avoir essayé iPhoto qui se voulait être pour les nuls et ce n’était pas plus facile.
Nico
Bonjour,
Je vous remercie pour votre article qui est très clair. Je suis doctorante en histoire de l’art et travaillant sur des manuscrits à peintures je me retrouve à gérer un nombre absolument terrifiant d’images qui même en étant classées en dossiers ne sont pas aisément lisibles puisque chaque dossier contient 300 images, que j’ai une centaine de dossiers et qu’il faut faire sans cesse des allers retours entre dossiers, sous-dossiers etc. Je souhaiterais acquérir un logiciel uniquement dans le but de classer les images. J’ai toute la suite Photoshop mais je n’apprécie pas particulièrement Bridge que je ne trouve pas très intuitif. Auriez-vous un logiciel à me conseiller, qui soit simple, intuitif et adapté à la recherche académique?
Je vous remercie
Pour ma part j’utilise un logiciel gratuit : Faststone Image viewer, très pratique, qui permet de classer, recadrer, redimensionner, comparer jusqu’à 4 photos, les montrer en diaporama, etc.
Bonjour et bravo pour votre site. Suite à la lecture de votre article, j’ai opté pour ACDSee Mac pro. Essentiellement pour une raison de coût. Maintenant, je cherche à importer mes photos qui se trouvent dans Photos sur Mac. Mais je ne sais’pas comment faire. Quelqu’un aurait une idée ? Merci. Renaud
Bonjour,
Je pense qu’il faut aller dans le mode Gérer puis dans Fichier > Importer. Il doit y avoir une option pour importer directement votre catalogue du logiciel Photos.
DxO OP a une fonction géniale qui existe sans doute dans d’autres softs : les copies virtuelles en nombre illimité qui peuvent avoir chacune des réglages différents. Quand je traite un dossier de nouvelles photos je commence toujours par faire une copie de toutes. Je laisse toujours la #1 intacte pour avoir l’état par défaut et je corrige si nécessaire la #2. Si je veux tester d’autres réglages sur une photo je fais d’autres copies. C’est l’environnement idéal pour moi.
Mais DOP, en tant qu’organiseur, est archi basique.
Et dans Bridge on ne voit rien de tout cela, ni copies virtuelles ni réglages, juste le RAW brut de décoffrage (si l’on n’utilise pas ARC). Pour pouvoir tout de même les visualiser il m’est venu une idée que je n’ai pas encore testée : faire dans DOP des exports JPG de toutes les copies. En les laissant dans le même dossier ça permettrait de voir tous les états de chaque toph : le RAW d’origine, les réglages par défaut de DOP sur la #1 et mes réglages perso.
Quelqu’un a déjà testé la méthode ou une méthode similaire ?
Ça va alourdir mes dossiers mais on n’a pas besoin pour ça de faire les JPG en haute résolution.
Nico
Effectivement le système des copies virtuelles existe dans d’autres logiciels et notamment Lightroom. Je suis également assez fan de ce mode de travail. Par contre, je ne réalise pas de copies virtuelles pour toutes mes images (seulement celles dont je veux tester deux traitements différents).
Concernant l’idée de faire un export de JPEG pour les visualiser dans Bridge, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherai pas mais bon, là, ça commence à être compliqué.
Par contre, comme tu as un Mac, je pense que les images doivent être visualisables directement avec leur modifs depuis le Finder.
Je fais une copie systématiquement pour toutes les photos afin de garder la #1 dans l’état d’origine à côté de celle retouchée. Ça permet de comparer facilement. Si par hasard j’ai complètement panée la #2 c’est plus simple de faire une copie vierge à partir de la #1 plutôt que de restaurer les réglages par défaut dans la #2. Comme ça ne coute que quelques octets sur le disque, pourquoi s’en priver ?
Si mon système de copies JPG des copies virtuelles n’est pas probant je peux toujours les jeter.
Je verrai à l’usage.
Dans tout ça, on n’est pas dans le monde des Bisounours où tout serait compatible avec tout et on n’en prend pas le chemin. 🙁
Nico
Très intéressant article, comme toujours.
Il faudrait tout de même faire une distinction entre les organiseur strict comme Elements Organizer (qui est en bundle avec Elements si j’ai bien compris) et les softs tout-en-un comme Lightroom ou Photos qui font de la retouche et/ou de la correction et qui ont en plus une fonction organiseur.
J’utilise depuis des lustre Bridge que j’ai eu en bundle avec Elements. Il me semble que c’est l’ancêtre de Elements Organizer. C’est un simple DAM. À part changer l’orientation il ne fait aucune modification.
J’en changerais volontiers pour un autre qui ferait aussi bien mais qui répondrait à des attentes… qui comme toujours ne seront certainement jamais satisfaites :
1. Il faudrait qu’il affiche les corrections effectuées sous DxO OpticsPro comme Bridge affiche celles effectuées sous ACR. Là, je rêve éveillé, je le sais. DOP a une fonction organiseur archi basique qu’ils n’ont pas du tout l’intention d’améliorer et je ne vois pas un éditeur se fouler pour être compatible avec DOP.
2. Il faudrait qu’il gère les alias sous Mac OS et les raccourcis sous Windows. Comme ça on pourrait afficher dans un dossier une photo située dans un autre et donc faire qu’une photo puisse très simplement appartenir à plusieurs groupes. Ça devrait être très facile, le Finder le fait très bien. Le système des collections dans Bridge n’est pas commode et surtout fragile.
Cordialement
ND
Le soucis avec les tableaux, c’est qu’ils sont difficiles à lire pour les mobinautes. Du coup, je n’ai pas intégré de colonne du style « Conçu pour » ou « Catalogueur strict (oui/non) » pour permettre de classifier ces logiciels.
Bridge est un simple visualiseur de fichiers qui peut effectivement afficher les modifications apportées aux images à condition qu’elles aient été modifiées par un logiciel de la galaxie Adobe. Pour lire les .DOP de DxO, c’est comme tu le dis, peine perdue…
Et, même si DxO adoptait les métadonnées XMP à la place des .DOP, les modifications ne seraient toujours pas visibles par Bridge car chaque logiciel à son propre algorithme de traitement des images et celui-ci est bien entendu jalousement conservé par les éditeurs de logiciels.
J’ai bien peur qu’il te faille malheureusement attendre un bon moment avant que tes exigences soient satisfaites…
J’ai en effet bien conscience de demander la lune, une vieille habitude chez moi (je suis resté un grand enfant).
Bridge ne fait qu’une chose, visualiser et gérer, c’est un simple DAM, et il le fait très bien. Sa gestion des métadonnées est hyper complète. On peut glisser-déposer des fichiers depuis et vers le Finder et n’importe quel autre soft capable lui-même de faire ça (Automator par exemple). En plus il est gratuit et peut toujours être mis à jour bien que je n’aie plus de licence récente d’Adobe.
Affinity a déclaré qu’ils étaient en train de développer un DAM. À suivre.
Je trouve que DxO a un stratégie ambigüe. D’un côté leur soft a pour vocation première de faire un pré-traitement des RAW pour LR et PS, voire même pour être un plug-in. De l’autre il ne sait pas lire les .XMP ni bien sûr les écrire. La norme XMP est pourtant publique. Si l’on pouvait visualiser les modifs de DOP dans Bridge ce serait le rêve.
Ce serait un rêve où tous les hommes de bonne volonté se donneraient la main… 😉
Nico
Peux-tu expliquer ce qu’est un DAM. Ça éclairerait un peu très propos et ton expérience sur le catalogage d’images.
J’utilise depuis des lustres la gestion d’images par l’explorateur Windows et les mots-clés. Mais avec le multi-catalogage (copies de photos en dehors de leur répertoire d’origine), les doublons pullulent sur mon disque dur…
DAM c’est pour “digital asset management“ ou en bon français “gestion des ressources numériques“, voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_des_ressources_num%C3%A9riques.
Certains DAM, ceux qui nous concernent, sont spécialisés dans la photo pour cataloguer, visualiser, gérer sur le disque, etc. Il y a des softs de photos qui possèdent en plus une fonction de catalogage comme LR et d’autres non comme Affinity Photo. D’autres comme DxO OpticsPro ont une fonction DAM archi basique.
Certains DAM ont des fonctions de retouche plus ou moins sophistiquées et d’autres pas du tout ou des très primitives comme Adobe Bridge. Certains ont des fonctions de renommage de fichiers en lot plus ou moins élaborées.
Étant sur Mac je ne connais pas du tout la gestion d’images par l’explorateur Windows. J’ai testé il y a plusieurs années le soft d’Apple iPhoto. Quand il m’a demandé si je voulais créer un nouveau catalogue j’ai innocemment cliqué OK. Sans me poser plus de questions il est allé chercher l’intégralité des fichiers images présents sur le disque dur et les a organisés dans des dossiers par date. Ça lui a pris des plombes car il a tout copié dans un nouveau package. Quand on faisait la moindre retouche il créait un nouveau fichier planqué dans un dossier invisible.
Ça a d’emblée valu à iPhoto et à son package à la noix un aller simple vers la corbeille.
Je ne fais jamais de copies de mes photos (je ne parle pas des sauvegardes bien entendu).
Je garde le fichier RAW d’origine qui est la référence unique. Si nécessaire je fais des exportations en formats standard (JPG ou TIF) que je ne garde pas nécessairement. Je n’ai aucun doublon.
Il faut être très vigilant et très organisé. Je ne fais pas du tout confiance à un soft pour le faire à ma place. Je nomme très précisément mes photos et je les classe dans des dossiers thématiques.
J’attends d’un DAM qu’il me laisse organiser mes tophs comme je l’entends : création de dossiers, renommage, glisser-déposer de fichiers et de dossiers aussi bien dans l’environnement propre du DAM que depuis et vers d’autres softs comme le Finder sur Mac OS ou l’explorateur Windows et autres comme Automator. Je veux aussi pouvoir faire les mêmes manips dans le Finder sans qu’il en fasse une maladie (comme LR).
Nico
Bonjour, j’avais regardé à une époque ProImage. Si quelqu’un l’utilise merci de donner son avis. Plusieurs versions de la gratuite à 99 euros pour professionnel. Cordialement.
lien : http://www.leprogiciel.com/logiciel-classement-photos-images.html
Bonjour,
Je suis sous Windows 8.1 et j’utilise Capture One Pro qui est à mes yeux le logiciel le plus complet et performant que j’ai testé, tant pour le traitement RAW que pour l’exportation et aussi le classement.
Sinon pour le seul classement il y a « Daminion Standalone » qui est plutôt pas mal et de plus gratuit, pour ce qui ne veulent pas investir dans un tel logiciel.
J’aurais bien testé « tonton Michel pris en chasse par un taureau pas très content de le voir approcher ses vaches » mais je n’ai pas de tonton Michel, que dois-je faire ???
Bonjour Christian,
Désolé mais ce logiciel est une version privée 😉
Bonjour.
Je suis sous Linux ( Debian ) et j’utilise Digikam et Rawtherapee et je me mete mettre à Gimp.
J’ai été utilisateur de Picasa.