En parlant déjà un peu dans mon livre gratuit, je n’imaginais pas aborder à nouveau le sujet des smartphones et encore moins le publier sur mon blog mais deux évènements récents m’amènent à me poser des questions sur le devenir de la photographie grand public. Je vous propose donc de partager cette réflexion à travers ces quelques lignes…
Article mis à jour le 27/01/2019
Je suis allé à New York cet été. Amoureux de belles images et ma dernière visite dans cette ville remontant à 24 ans, j’ai donc préparé un minimum mon séjour. Après avoir acheté puis partiellement lu un guide touristique sur cette ville, j’ai ensuite repéré sur la carte les lieux susceptibles d’offrir de beaux panoramas. J’en ai ensuite profité pour aller sur un site tel que The Photographer’s Ephemeris pour savoir quand et ou se lève/se couche le soleil (c’est à ce moment là comme vous le savez sans doute que la lumière et les couleurs sont les plus belles). Enfin, j’ai bien entendu fait quelques recherches sur internet pour être sur de ne pas passer à côté de spots photo à ne surtout pas manquer.
J’ai fait tout ceci dans un seul but : mettre toutes les chances de mon côté pour ramener de belles photos. Je suis comme ça moi, quand je pars en vacances ou en ballade, j’ai toujours mon APN avec moi et je suis sans arrêt tel un chasseur qui traque son gibier, à l’affût de belles images. Si je ne ramène pas de photos convenables, c’est un peu comme si j’avais raté mon trip. Quand je photographie, j’aime bien être seul et c’est bien mieux ainsi. Inutile de développer, les photographes comprendront 😉 . Je prends bien entendu beaucoup de plaisir à chercher les bons paramètres de prise de vue, à tourner autour de ma cible pour trouver le meilleur angle, à réfléchir à la manière de montrer et mettre le sujet en valeur. Bref, toute ce travail fait partie intégrante de la photographie. Une fois de retour à la maison, je prends à nouveau plaisir à revoir ces images, à les retoucher ou à les partager…
ça c’est moi… et c’est probablement comme cela pour la grande majorité des passionnés de photographie…
Pendant mon séjour, je suis donc allé en haut de l’Empire State Building. La vue est à couper le souffle comme vous vous en doutez surement. J’ai choisi la fin de journée pour profiter à fond du spectacle du coucher de soleil (et bien sur des couleurs qui vont avec).
Je n’aurai pas du être surpris mais je l’ai quand même été une fois sur le belvédère : environ 90% des personnes n’avaient pas d’appareil photo mais utilisaient leur smartphone (ou photophone comme vous voulez) pour immortaliser ce moment inoubliable. Les petits appareils numériques compacts achetés il y a 3-4 ans et qui étaient encore la norme dans le monde de l’image sont déjà au placard… Avoir un appareil photo pour prendre des photos de vacances n’est plus un réflexe (c’est le moins que l’on puisse dire) pour la majorité des personnes. Du coup, j’avais un peu l’impression d’être un survivant, un rescapé d’une ancienne espèce d’hominidé.
ça, ce sont les autres, ceux qui sont à l’exact opposé de ce que je suis. Ils n’ont pas du tout la même approche que moi vis à vis de l’image. Un appareil photo ? pour quoi faire ? j’ai mon smartphone non ?
Du coup, devant cet état de fait, je me suis posé la question suivante : Si ces personnes prennent des photos, c’est parce qu’elles souhaitent immortaliser l’instant qu’elles sont en train de vivre. Dans ce cas, pourquoi diable utilisent elles leur téléphone pour ça ?
Un smartphone est un objet conçu pour téléphoner, échanger, s’informer et accessoirement, pour prendre des photos
Je dis bien accessoirement. Car c’est bien de cela dont il s’agit… Un smartphone ne sera jamais aussi bon qu’un appareil photo pour la simple et bonne raison qu’un portable est avant tout un outil conçu pour communiquer. Le mot photographie signifie littéralement écrire de la lumière. Prendre des photos, ce n’est pas communiquer, c’est ce que l’on fait après de ses images qui est de la communication.
De plus, la miniaturisation des appareils, c’est bien, mais il faut savoir que cela a inévitablement une incidence sur la qualité des images. Les lois de la photo sont ainsi faîtes :
- plus le capteur est de grande taille, meilleure est l’image capturée par celui-ci,
- plus le capteur est de grande taille, plus les optiques sont volumineuses.
J’en arrive donc au deuxième évènement qui m’a amené à écrire cet article. C’est la demande d’un client (un arrière grand-père clairvoyant) qui m’a contacté pour la retouche d’une photo de son arrière petit fils (j’espère qu’il ne m’en voudra pas d’avoir repris mot pour mot son mail).
Bonjour monsieur, merci de votre réponse rapide je vais demander à ma fille de vous envoyer le dossier sans trop d’ illusions car toutes les photos sont identiques a celle que je vous ai joint trop faible qualité et trop petites pour etre retouchées. De mon temps nous faisions des photos avec un appareil photos maintenant tout fait des photos, téléphone, tablette, stylo, bouton de chemise ,chapeaux ,mème les vélos et autre….alors pas de miracles on ne peut pas attendre de la qualité si l’origine est médiocre. Dans tous les cas je vous renouvelle mes remerciements et je vous envois mes salutations les meilleures. G/G
Voilà, tout est dit… En l’espace de quelques années, nous sommes donc passés d’un appareil qu’il fallait tenir à deux mains, ou il fallait regarder dans un viseur, coudes serrés, pour cadrer et prendre sa photo à un objet ou l’on photographie bras tendu, d’une seule main et ou il faut en plus décaler un doigt pour appuyer sur le déclencheur. A votre avis, avec lequel on a le risque de flou de bougé le plus important et un cadrage approximatif ?
Je les revoie encore, tous ces touristes, bras tendu, la canne à selfie face au vent (de plus en plus nombreux, c’est la tendance du moment), faire des photos en pleine nuit. Comment, dans ces conditions, imaginer avoir une photo nette avec en arrière plan la ville de New York by night ?
Bien sur, tout le monde n’est pas dupe. La majorité des personnes savent que l’ennemi du photographe c’est l’absence de lumière. En photographiant un sujet dans des conditions défavorables, le risque de flou de bougé (qu’il s’agisse du sujet ou du photographe) est bien sur très important du fait du temps de pose qui est plus long. Ces personnes ont probablement pris les photos en se disant : on verra bien…
Bien sur encore, les progrès techniques faisant, la qualité des images délivrées par les capteurs s’améliore au fil des générations d’appareils. Il en est de même pour la stabilisation des optiques. Mais, si la qualité des images délivrées par les smartphone progresse, celle des appareils photos numériques progresse également.
Il est probable qu’à moyen terme, la catégorie des appareils photo compact d’entrée de gamme disparaîtra (les ventes sont actuellement en chute libre). Est ce que l’utilisateur ne voit plus le bienfait qu’il peut en tirer ? (à moins que ce soit tout simplement parce qu’il ne souhaite pas s’encombrer d’un objet supplémentaire ?). Le marché va donc se segmenter en deux groupes : ceux qui veulent faire DES photos choisiront le smartphone et ceux qui veulent faire DE LA photo se tourneront vers un appareil spécifiquement conçu pour cela.
C’est vrai que dans l’absolu, la qualité des images entre un compact d’entrée de gamme et un téléphone est très proche (du moins sur les téléphones haut de gamme). Ce qui ne l’est pas, c’est l’ergonomie, la prise en mains, les possibilités de réglages de l’appareil photo, le zoom optique, la qualité de l’optique, etc. Et tout ça mis bout à bout, ça fini par faire une grosse et belle différence pour vos photos.
Certains me diront : chacun est libre d’utiliser l’outil de son choix pour prendre des photos non ?
Oui, c’est vrai, et puis, lorsque les conditions de lumière sont au RDV, la qualité des images est plutôt bonne, il faut l’avouer.
Non, finalement, ce qui me dérange, c’est plus le comportement que cet appareil génère auprès des utilisateurs. J’en arrive donc au deuxième constat :
Les smartphones sont à l’origine d’un nouveau comportement : prendre des tonnes de photos et les partager, peu importe la qualité
Si la qualité du matériel utilisé pour prendre des photos est en partie responsable de la qualité d’une image, le comportement du photographe l’est tout autant.
En effet, plusieurs éléments m’amènent à penser que la qualité du « jus » photographique est en baisse du fait de ces nouveaux comportements.
La photo numérique a inauguré la gratuité des photos et la génération smartphone ne sait pas ce que c’est que de payer pour avoir une photo. Film, développement, tirage. Toutes ces dépenses avaient au moins un avantage : on réfléchissait à deux fois avant d’appuyer sur le déclencheur. Ca finnissait par coûter cher de prendre des photos. Aujourd’hui, même l’achat d’un appareil photo n’est plus à l’ordre du jour. On est donc arrivé au 100% gratuit (les photographes et vendeurs de matériel photo ont du soucis à se faire…).
Du coup, pourquoi se priver ? On photographie à tout va sans se soucier du cadrage, de l’angle de vue, des conditions de lumière. Conséquence : des tonnes de photos de qualité médiocre s’amoncellent chez toute une génération d’utilisateurs. Aujourd’hui, j’ai l’impression que ce qui compte pour la génération smartphone, c’est plus l’action de partager ses photos que de les prendre. Vu sous cet angle, je comprends effectivement mieux le choix du téléphone portable pour les photos.
Quand je vois des grands parents qui, venant avec leur tablette, me demandent des tirages à partir de photos récupérées sur Facebook (certains n’ont hélas plus que ça comme photo de leurs petits enfants), ça me désole. Ces images sont optimisées pour internet : elles sont fortement compressées et de très faible résolution en vue de s’afficher rapidement sur le web. Il suffit de regarder le poids des fichiers (50 – 60 Ko). Déjà, même à l’écran, la qualité est déplorable, alors vous imaginez une fois sur papier… Non, c’est parfaitement inutile de les imprimer, vous aurez de la M…..
Les anciens photographes disaient « Attention, on ne bouge plus ! le petit oiseau va sortir ! ». Les personnes photographiées prenaient alors soin de rester immobiles pour être sur d’être nettes sur la photo. Aujourd’hui, cette culture du on ne bouge plus et du risque d’avoir une photo ratée a complètement disparu et c’est bien dommage car cette règle est toujours d’actualité aujourd’hui (et oui, la technologie ne peut pas tout !).
Conclusion
Finalement, pourquoi tout cela me chagrine ? Tout simplement parce que je me pose des questions sur l’héritage photographique qu’auront les enfants d’aujourd’hui.
- La photo prise en mode selfie avec ses proches ne pourra jamais être imprimée sur papier et paraîtra pixellisée sur un écran 4K car de résolution trop faible.
- De nombreuses photos prises en intérieur seront plus floues et bruitées que si elles avaient été prises avec un appareil photo compact classique du fait de sa préhension.
- D’autres photos encore seront mal cadrées et de travers car ce n’était pas la priorité lors de la prise de vue.
La génération smartphone va t-elle est synonyme de génération photomoche ?
J’ai peur aussi que cette génération, qui, à trop faire confiance à la technologie en arrive à se laisser abuser par les promesses marketing des appareils qu’elle achète. Bon sang, quand je vois par exemple des photos de voie lactée avec un piqué exceptionnel utilisées pour illustrer le potentiel de tel ou tel téléphone ou tablette tactile, j’ai les yeux qui saignent. Aujourd’hui encore, ce type d’image n’est possible qu’avec un appareil à grand capteur de type hybride ou réflex et encore, à condition qu’il soit accompagné d’optiques lumineuses.
Du coup, certaines solutions plus qualitatives et innovantes ont été proposées pour tenter de séduire ces photographes nomades. Je pense notamment au Panasonic CM1, au DXO One qui se clipsait sur les iPhone ou encore au Sony QX100 (tous les trois ont un grand capteur de 1 pouce, ce qui est déterminant dans la qualité d’une image). Malheureusement, ces produits n’ont pas reçu le succès escompté et tous ces fabricants ont jeté l’éponge.
Reste donc l’option d’acheter un appareil photo numérique, un vrai ! Lisez donc cet article qui devrait vous aider à savoir le type d’appareil photo qui est fait pour vous.
Voilà, ça c’est mon analyse, mon point de vue. Et vous, que pensez-vous de cette génération smartphone ?
Allez, pour terminer, voici deux petits sondages pour étayer cet article. Ceux-ci serviront, le cas échéant, à compléter cet article.
Bien sur qu il ne suffit pas d avoir un boitier haut de gamme pour faire de belles photos,mais un boitier haut de gamme permettra de faire de meilleures photos sur le plan technique,piqué de l image,flou d arriére plan,etc,grace à leurs grands capteurs et leurs optiques de qualité.Bien que la qualité des smartphonese se soit améliorée elle est loin d atteindre celles des réflex meme d entrée de gamme .Et quand on voit le prix d un bon smartphone capable de faire des clichés acceptables et le prix d un réflex entrée de gamme,pour moi le choix est vite fait Reste le fait que l on a toujours son smartphone dans la poche et qu il peut etre utile pour prendre des clichés en cas d accident par exemple et il permet de téléphoner,ce qui doit rester son principal objectif
Je partage votre analyse en tous point de vue…
Je choisis mon smartphone en fonction de la qualité de son appareil photo et du rendu de son écran et il ne me quitte jamais pour une raison : avoir dans la poche un appareil qui me permette de prendre des photos de qualité tout à fait respectable.
Un smartphone n’est pas un téléphone, c’est un ordinateur qui permet de téléphoner (entre autres fonctions).
Le mien fait des photos en 16 millions de pixels (5312×2988) – l’utilisateur choisit sa résolution – et il est même capable de faire de la photo rapprochée d’une qualité souvent bluffante. Il a un suivi A.F. etc
Mépriser les personnes (dites « individus » d’une façon qui se veut dévalorisante) en dit plus sur le méprisant que sur le méprisé. Si la qualité de l’appareil et de l’optique aide à réussir une photo c’est l’aptitude à voir et à saisir un instant qui fait la photo (et le photographe).
Par ailleurs la plupart des gens qui utilisent des téléphones pour fixer un moment ne se prétendent pas photographes et veulent juste rapporter un souvenir.
En quoi cela concerne t-il quiconque ?
Les moralisateurs suréquipés sont florès mais sont-ils eux-mêmes bons photographes ?
Je connais de jeunes photographes qui ont découvert le monde de la photographie par ce biais.
Aujourd’hui ils exposent de très beaux clichés. Combien peuvent en dire autant ?
Cher G.H. Mauras,
Il ne vous aura pas échappé que Loïc prend du temps de sa vie pour nous apporter, partager, des infos et de la passion.
Pour autant que je n’étais pas vraiment d’accord avec son propos (Confer mon premier commentaire), il y a manière de le dire.
« Mépriser les personnes en dit plus sur le méprisant que sur le méprisé. » Ca peut également s’appliquer à chacun.
Cordialement
Je me doutais en rédigeant cet article, que ça ferai réagir…
Vous avez raison sur de nombreux points. Le smartphone est un appareil qui permet de prendre des photos de qualité tout à fait respectable et que l’on a quasiment toujours sur soi. De même, comme vous le dîtes, ce n’est pas forcément la qualité du matériel qui fait la qualité d’une photo (même s’il y contribue grandement).
Comme vous le savez, le terme « qualité d’une image » a deux sens :
La qualité artistique. C’est ce qui fait la différence entre un bon photographe et les autres. Celui qui sait composer et cadrer obtiendra la plupart du temps une bonne photo et ce, quelque soit le matériel qu’il utilise.
La qualité technique. L’absence de bruit, le piqué, le flou d’arrière plan… c’est sur ces aspects que le smartphone ne peut rivaliser avec un APN à grand capteur.
C’est la croyance que peuvent avoir certaines personnes dans la qualité technique des images délivrées par leur smartphone qui m’a poussé à écrire cet article.
Par contre, je ne méprise personne. Le terme « individus » n’a rien de péjoratif dans cet article. C’est simplement un point de vue que je partage…
Bonjour, je lis votre article a peine aujourd’hui, très bon travail. Je peux dire que je suis tombé dans le chaudron photographique, il y a 40 ans. Je suis photographe professionnel et j’ai comme tous mes collègues qui pratiquaient l’argentique, eu beaucoup de réserve à l’arrivée du numérique. Je fait de la photo sportive depuis toujours et propose mes clichés en free lance. Pour le matériel je ne jure que par canon, c’est peut-être une tare pour un nikoniste, mais sur un point nous nous rejoindrons sûrement : le réflex est toujours un must et nous ne sommes pas prêt de réaliser nos reportages avec un smartphone.
Je ne crois pas non plus que la qualité d’une optique qui se greffe à un boitier photographique puisse un jour rivaliser avec des objectifs qui possèdent plus de 20 lentilles de très hautes qualités. Car à mon avis, la surenchère des boitiers entrée de gamme et gamme moyenne n’apporte rien de plus en matière de qualité d’image. Tous ces programmes de conforts ne sont que des assistances pour photographes n’ayant pas envie de se prendre la tête avec des réglages qu’ils ne comprennent pas la plus part du temps. Qui contrôle la profondeur de champs de nos jours? Ils sont très peu, voir marginaux. Mais devant une image dont la profondeur de champs est maitrisée, tout le monde s’extasiera, reconnaitra le petit plus sans savoir pourquoi. Alors, une image réussit dépend de la maitrise du photographe et de la lentille qu’il a collé devant son boitier. Aucun programme embarqué dans un boitier n’ajoutera du piqué à une image. Ce qui donne du peps à une image, c’est la qualité des lentilles qui compose l’objectif. Croyez-moi même avec un Canon EOS 1 dernière génération, un cul de bouteille reste un cul de bouteille. Je me suis dépanné en deuxième boitier pendant quelques temps (Vol d’un boitier avant une compétition équestre) avec un EOS 550 accouplé à un 300-f2,8 de la même marque. Le résultat a été si concluant que j’ai acheté ce boitier au photographe qui me l’avait prêté, je m’en sers en boitier de secours. Mes deux EOS 1 sont des bêtes de courses qui ont des capacités incroyables. Le coût d’un tel équipement n’est pas à la portée de tout le monde et reste marginal chez les amateurs.
Le grand saut c’est le passage au tout smartphone : appareil photo, moyen de paiement, dictaphone, télévision, caméra, console de jeux, ordinateur et j’en passe. Un vrai couteau suisse! Alors qu’il devienne le compagnon de monsieur tout le monde pour engranger des images n’est pas le problème. De toutes ces images il restera bien quelque chose : l’émotion, le souvenir d’un instant… C’est cela qui est important. À la vitesse ou évolue notre société de consommation, l’ère du « tout tout de suite » s’est emparée aussi de la photographie. Je crois tout de même que la photographie conventionnelle, n’en déplaise à ceux qui ne jurent que par leur téléphone,n’est pas encore morte.
Bonjour Didier,
Merci pour ce message qui sent le vécu.
Trois éléments font la qualité d’une image numérique : le capteur, l’optique et les algorithmes de traitement de l’image.
De nombreux acquéreurs de matériel photo ont tendance à se focaliser sur les capacités de leur boitier sans réellement étudier la qualité de l’optique. Il ne faut pas perdre de vue que Les capteurs sont souvent identiques entre les différentes gammes d’appareils d’un même fabricant (ou du moins très proches). C’est souvent une question d’ergonomie, de cadence de prise de vue et de protection tout temps qui différencie les boitiers amateurs des boitiers experts. Je suis donc tout à fait d’accord avec vous : pour ceux ayant un budget restreint, il vaut mieux avoir un boitier d’une gamme inférieure et un optique aux petits oignons. A quoi bon avoir un boitier à 10 images/s et une ribambelle de collimateurs autofocus si c’est pour faire des photos de portrait ou de paysage ?
Je pense également comme vous sur votre dernière réflexion. Il y aura encore pour un bon moment (je n’ose pas dire toujours), des individus qui préfèreront prendre des photos à partir d’un appareil qui a été uniquement conçu pour cela…
Bonjour,
Je pense que le gros « problème » c’est qu’à l’époque on faisait aussi des photos pourries mais on n’avait pas les moyens d’en partager autant aussi facilement à un si grand nombre, elles restaient au fond d’une boite dans le placard ^^. Je ne vais même pas dire « on ne se sentait pas obligés de les partager », si on avait pu on l’aurait sans doute fait…lol les seules photos qui faisaient le tour du monde étaient généralement les meilleures.
Oui, en effet on ne peut pas lutter avec la nouvelle technologie. On privilégie, généralement, l’esthétique (voir le pratique) à la qualité. Imaginez le jour où les téléphones pourront obtenir la même qualité d’image qu’un bon appareil photo. Car ce jour-là arrivera, et ce jour là les appareils photos ne seront plus présents dans la valise…
Les smartphones sont l’avenir de la photo puisqu’ils sont ou seront les plus utilisés
Les progrès de la technologie auront raison de taille des lentilles et etc… J’ai déjà entendu parler de double objectifs qui vont faire des merveilles
Dans quelques années les smartphones seront aussi les rois de la photo…
Faut l’admettre… C’est juste une réalité
Excellent article sur un phénomène très parlant, qui ne cessera de s’amplifier: le culte de l’image inutile, vite torchée, et l’accès instantané à une (inutile) diffusion de masse. Ces forêts de smartphones et de tablettes brandies aux abords des manifestations et autres sites touristiques me laissent de plus en plus perplexe…
J’aime la photo depuis toujours, en ai vécu plusieurs années, et je considère cette discipline comme un art à part entière, qui a le mérite d’être des plus accessibles. Dommage que sa démocratisation n’entraîne une telle dévaluation de sa pratique…
Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, cette évolution me donne des envies d’argentique, et me fait revenir à une pratique plus « posée » et réfléchie de la photo: focale fixe, mode M, nombre limité de déclenchements, prise de vue en RAW pour soigner la post-production… S’interdire de consulter ses images sur l’écran de l’appareil est également un exercice intéressant. Bref, favoriser le travail lent et soigné de l’artisan, à l’ère d’Instagram…
Bref, merci à l’auteur pour cet article, et aux précédents commentateurs pour leur avis éclairé.
A bientôt !
Il faut aussi reconnaitre que le photophone convient tres bien aux nouveaux usages. Vous etes photographes et vous revez d’une super photo du Kilimandjaro ou d’une aurore boréale incroyable et unique. Tandis que les jeunes rêvent d’un selfie en compagnie d’une bombasse de l’ecole, si possible très proche, ou d’un autre selfie avec 3 autres potes déjantés, sur la plage et si possible avec des whisky. C’est leur attente et leur usage, « Les gouts et les couleurs » …. Alors le smartphone est plus adapté que trimballer du matos hors de prix et fragile, avec le pied, sur la plage, sans oublier le flash cobra et le flashmetre ! Et encore on ne parle pas de 6×18 … lol de lol. Le selfie decoucher de soleil super contre-jour est moche ? oui, mais c’est leur trophée. Mon kilimandjaro n’interessera pas grand monde dans cette génération, meme avec une aurore boréale au dessus. O tempora mores.
Lorsque le Leica a sorti son appareil dans les années 20 ou 30, il a permis a un public populaire ( certes nanti mais non professionel ) de réaliser des photographies un peu partout. Cette possibilité n’a cessé de se démocratiser ensuite ( années 70-80-90 ). Le photophone continue cette révolution, il apporte la possibilité de photographier partout et tout le temps ( dans des conditions de lumieres favorables ) et à tout le monde, y compris et surtout à un public très jeune. C’est sur qu’entre le matériel non adapté et le photographe totalement ignorant, la photo n’est pas d’un niveau elevé dans l’immense majorité des cas, sans compter qu’elle sera vite perdue sur support informatique tellement c’est compliqué de ne pas perdre de données.
Ce qui me chagrine parmi les bénéfices et les regrets, c’est la place du photographe. D’abord le pro : il va quasi disparaitre, sa valeur ajoutée se paie au prix trop cher pour le public. C’est vrai qu’une mercedes est certainement une bonne bagnole, mais quand on a pas les moyens, on achete Renault, Dacia, ou meme on prend le bus. Exit le pro. Maintenant regardons le cas du photographe amateur passionné équipé en matos décent ; sa valeur ajoutée n’est pas toujours bien perçue, il n’est en général reconnu par personne. Il sort un super portrait avec bokeh et on lui sort un joli selfie tout aussi réussi… Personne ne voit non plus son talent ( s’il en a) car tout le monde se fout de la photographie en tant qu’art.
En conclusion le photophone démocratise encore la photomanie (malheureusement de qualité execrable), mais tue les photographes. Ils deviendront une espace de dinosaures peut etre au meme titre qu’un réparateur de mobylette, un artisan marquetterie, un chaudronnier, un forgeron, un fondeur de cloche, une couturiere de dentelle, un artisan vitrail, un maréchal férrand, un curé, ou je ne sais quel autre activité vieillotte de niche.
Nous nous dirigeons vers un monde de photographie abondante, sans bon photographe.
Tiens au fait savez vous qui les remplacera ? Les programmes. Eux sauront prendre et transformer les photos, les publier, les classer, les valoriser, en tirer profit etc … et pour ce faire il leur suffit d’apprendre 10000 photographies. Facebook sait parfaitement cadrer une photo par exemple, mieux que 99,99% des personnes. Pour l’instant le photophone a encore besoin un peu de nous et il faut s’en réjouir, mais le monde des « robots » approche, dans lequel l’humain n’a plus sa place. Le photophone n’est qu’une étape annonciatrice.
Ce qui m’étonne le plus chez les utilisateurs de smartphone c’est la rapidité avec laquelle ils dégainent et qu’ils shootent sans avoir pris le temps de regarder le spectacle qui s’offre à leurs yeux.Je pense qu’ils consommeront cette beauté plus tard en la transmettant sur des réseaux dit sociaux. Pour ma part, je passe beaucoup de temps à contempler ce que je vais photographier, j’en profite au maximum et puis j’essaie de traduire ce que je ressens en préparant ma prise de vue en essayant de rendre hommage a cette beauté.J’ai le temps d’apprécier avant, pendant et après la prise de vue si toutefois ma photo n’est pas trop mauvaise!!.Je ne consomme pas, je savoure et je fait le maximum pour fixer ces bons moments.
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Félciiations pour votre article, je viens de faire un laius sur l’horreur que représente un selfie mais je passe forcément pour un vieux con…..même Obama en fait!!!
Autour de moi, je constate que les téléphones bas de gamme sont rarement utilisés pour photographier, probablement à cause de leurs médiocrités, et que a contrario, les appareils photo compacts sont encore utilisés en réunions et lors des fêtes.
En extérieurs (lieux touristiques à Paris par exemple), on ne voit que des smartphones. Donc des appareils chers. Il faut convenir que pour des photos souvenirs sans ambitions artistiques, c’est sans doute plus ou moins l’équivalent des anciens formats 126 et 110, donc suffisant, hélas, pour un usage sans ambition.
L’indéniable plus des smartphones, c’est la capacité de se voir pour réaliser les autoportraits. L’autre avantage est d’avoir l’outil photographique toujours sous la main, alors que l’usage habituel d’un amateur est de ne prendre son appareil photo que lors des grandes occasions. Toutefois, à part le dépannage et le voyeurisme, qui a assez de sensibilité artistique pour photographier à l’improviste dans la rue ?
Quant au nombre de photos, toujours autour de moi, je constate que l’amateur basique ne fait pas plus de photos en numérique qu’avec l’argentique. Ce qui s’explique, car si l’on prend beaucoup de photos, cela implique de les traiter avec un ordinateur et d’avoir une ambition esthétique. Ce qui n’est pas à la portée ni dans la psychologie du photographe de base, qui réalise seulement des souvenirs.
A mon sens, il convient donc de distinguer dans les amateurs, ce que l’on pourrait appeler le traditionnel, qui prend peu de photos, et le réseauteur (facebook etc…) qui prend beaucoup de photos.
Pour le commerce des tirages, les labos doivent à la fois avoir des prix serrés (ne pas inventer des frais de commande par exemple, ce qui est un vol manifeste) et surtout avoir une qualité stable et fiable, car on connaît nos images, et les dominantes de couleurs par mauvais étalonnage des labos sont devenues insupportables (du temps des négatifs, le client pouvait toujours avoir un doute sur son propre travail). De fait, des couleurs faussent, découragent de refaire une nouvelle commande. Dernier point, les labos sont toujours aussi stupides en ne marquant pas au dos les dates et n° des photos, sauf exceptions (la fnac par exemple, mais peu lisible).
Je pense qu’il est bien que chacun fasse comme il lui plait !
Et que cela n’est pas grave, cela sera aussi bien que les photos à l’instamatic des années 80 !
J’utilise mon iPhone pour faire mes photos et je ne suis pas sûr que je ferais mieux avec le Pentax de mon amie. Je ne revendique pas non plus la qualité de photographe.
Je pense que la qualité de la photo est due pour l’essentiel au talent de celui qui prend la photo.
Bonjour Jérôme,
Effectivement, tout n’est qu’une question de besoins.
– Aie-je besoin de faire des portraits avec de beaux flous d’arrière plan ? Oui ? alors il me faut un véritable appareil photo et plutôt haut de gamme.
– Aie-je besoin simplement de faire des photos qui soient nettes la plupart du temps ? Oui, alors pourquoi pas un téléphone.
Quand à l’éternel débat qui divise la communauté des photographes sur de ce qui fait la qualité d’une image. Le matériel ou le photographe ? Je dirais, probablement un peu des deux…
Pour compléter ce que je disais plus haut, l’appareil n’est qu’un outil, c’est l’œil de celui qui déclenche qui fait la photo : avec le même crayon à papier et sur la même feuille, un artiste fera une œuvre, le quidam fera un gribouillis informe.
….déjà en video 4k on peut extraire la meilleure « image » en 8 million de pixels…que restera-t-il de la prise de vue ds un proche future?
Bonjour
je dirais que c’est le même débat qui existait au temps de l’argentique entre appareil jetable et reflex!
Vouloir comparer les deux est impossible.
Bonjour,
Merci pour cet article que je ne lis que maintenant.
Je partage moyennement ton avis car je trouve APN et Smartphone (ou Téléphone intelligent) complémentaires.
Déjà, je voudrais désacraliser la photo avec un appareil. Qui n’a pas vécu ces moments d’anthologie lorsque les parents nous montraient leurs photos de vacances prises avec un Instamatic : « Mais si ! Regarde ! La tache noire, là, au milieu du groupe et devant le château : c’est nous » …
Ensuite, je voudrais rappeler le côté pratique des photos avec Smartphone ou tablette. En vacances, petite photo, envoi aux enfants par sms ou par mail en utilisant un wifi gratuit . Hyper pratique.
Je suis également bluffé par les résultats du smartphone (la marque à la pomme) de notre fille. Nous étions ensemble, je voulais faire un panoramique « souvenir » de l’endroit où nous étions. Je n’ai même pas eu le temps d’ouvrir le sac photo qu’elle avait déjà terminé et me montrait le résultat du montage !
Dernier exemple : j’étais sur mon toit en train de bricoler et je m’aperçois que j’ai une belle perspective sur le jardin avec de jolies couleurs. J’avais quoi sur mon toit ? Pas un apn! Mais mon téléphone : oui!
Je pense que tu as bien résumé la situation : certains font DES photos et d’autres font DE LA photo. Sauf que dans mon cas, c’est parfois les mêmes! La tablette ou le smartphone pour la photo souvenir (ou photo pratique) sans prétention. Et l’apn lorsque je veux une meilleure qualité.
Et puis souvenons nous : les jeunes (et d’autres) font des selfies. Nous, on faisait les zouaves à 4 dans un photomaton. Finalement, c’est le même esprit récréatif !!!
Cordialement.
Bonjour,
Tu as tout à fait raison. Le bon appareil c’est celui que l’on a sur soit. Ca ne sert à rien d’avoir un super boitier à 2 000 € s’il reste toujours dans sa sacoche.
En ce qui me concerne, je réfléchi de plus en plus à m’acheter un compact expert que je puisse avoir dans ma poche partout, tout le temps, pour justement prendre des photos « sur le vif ». Ce sont des images que je ne pourrais jamais faire avec mon réflex. Lui, quand je le prends, ce n’est jamais à l’improviste. Si je le prends c’est parce que j’ai prévu de sortir pour faire des photos.
Voilà ce qui fait probablement le succès du téléphone pour prendre ses photos.
Bonjour Loïc,
Je relance le sujet pour demander à toi ou à d’autres si tu as fait le choix (en complément) d’un compact expert car l’idée commence à me trotter dans la tête. Si oui : quel équipement ?
L’âge aidant, cet été je suis parti sans trépied et plusieurs fois j’ai fait le choix de laisser l’appareil photo. Ca m’aurait bien été utile !
Merci d’avance.
Bonjour,
Je n’ai à ce jour, qu’un seul APN : mon réflex. C’est vrai que je pense de temps à autre à acheter un compact expert. Depuis que leur taille de capteur est passée à 1 pouce (ou plus), la qualité est vraiment au RDV.
Le bon appareil, c’est celui que l’on a sur soi. En ce qui me concerne, je suis quasiment toujours en mono-objectif et trimballer mon matériel n’est pas un problème…
Merci d’avoir pris le temps de me répondre. Cordialement
Bonjour et merci pour cet article… et les autres !
C’est vrai qu’on ne peut pas forcément espérer beaucoup des photos prises avec un téléphone, mais font-ils vraiment des images pires que celles que nous faisions avec les appareils jetables ? Ca ne me paraît pas si évident…
Finalement, ces photos prises à la va-vite ont un seul et même objectif : conserver le souvenir d’un moment plus que celui d’un lieu. Elles sont prises par des personnes qui n’ont pas forcément votre sensibilité à l’image, comme il y en a toujours eu et comme il y en aura toujours.
J’en reviens à mon exemple d’appareil jetable. Il y a quelques années lors des mariages, mettre des appareils photos jetables à disposition des convives sur les tables était très fréquent. L’objectif était de donner aux invités la possibilité de prendre des images que le photographe officiel ne pouvait saisir, de capter une ambiance autre ou de faire un témoignage personnel de ce moment partagé. Nous sommes nombreux à nous plonger dans nos albums « photographe » et « invités » avec la même gourmandise s’en vouloir y trouver les mêmes ingrédients.
Par contre, il me semble que, plus que le problème de qualité, c’est la tendance à faire des photos pour tout et n’importe quoi qui est beaucoup plus nuisible… aussitôt faite, la photo est oubliée.
Alors qu’auparavant, nous sortions notre appareil photo pour figer un instant magique ou exceptionnel, aujourd’hui le smartphone est dégainé n’importe où, n’importe quand et la photo n’a plus aucune valeur, elle se perd dans la masse des images… finalement elle appauvrie la mémoire parce que face à la quantité de photos que nous faisons, nous préférons ne pas les regarder parce que nous serions incapables de savoir lesquelles pourraient nous intéresser.
C’est là que le travail des photographes pros prend toute sa valeur… il est aujourd’hui celui qui peut redonner du sens et du poids aux photos.
Bonjour Stephan,
Je suis tout à fait en phase avec votre analyse.
Même si la conception d’un smartphone ne vaudra jamais la conception d’un APN pour prendre des photos, les images qu’ils produisent sont de bonne qualité quand les conditions de lumière sont là. Sont elles meilleures que celles produites par les appareils argentiques jetables ? Je n’en sais rien. Il faudra que je fasse le test un jour…
Comme je l’ai dit, ce qui me dérange c’est le comportement photographique des utilisateurs de smartphone qui m’a amené à écrire cet article. Photographier tout et n’importe quoi est vraiment LA conséquence du tout numérique. Mais il y a aussi ceux qui par croyance que le numérique peut tout, vont utiliser leur téléphone en intérieur, le soir, etc. Résultat : des photos floues, bruitées, pixellisées.
PS : si les appareils jetables sont devenus marginaux il reste encore les Fuji Instax pour prendre des photos « sur le vif ». C’est une pratique qui a justement tendance à revenir dans les mariages par exemple.
Bonjour,
Quel plaisir d’avoir lu cet article ! Je viens d’en parler à a femme et en lui montrant seulement le titre: photo smarphone, photo moche ? elle m’a répondu: oui, bof ! elles ne sont quand même pas toutes moches !…
C’est vrai que, lorsque que nous sommes loin de nos enfants, en voyage, nous avons du plaisir à leur faire parvenir qq photos du jour, prises avec une tablette ou le smarphone de ma moitié.
Perso, je n’ai qu’un vulgaire téléphone à clapet et je ne sais même pas comment il prend des photos !
Je me contente d’essayer de faire des photos correctes avec mon Ricoh GR, bien cadrées, originales sous leur angle avec la meilleure exposition possible. Et je l’envoie souvent en l’air avec un cerf volant et en mode « prises de vue par intervalles » et là, ceux qui voient ces photos sont vraiment étonnés.
Je ne suis qu’un amateur mais ce n’est que du plaisir.
Bravo à Photograpix.
Bonjour Bernard,
Votre femme à entièrement raison. Les photos prises avec un smartphone ne sont pas toutes moches. Elles seront de bonne qualité dès lors que les conditions de lumières seront bonnes. Dès lors que l’on connait les faiblesses, les limites de son appareil, on est beaucoup plus à l’aise pour contourner. Par ex : acheter un mini trépied pour faire des photos de nuit (à condition bien sur de ne pas chercher à photographier un sujet en mouvement).
Continuez de faire des photos avec votre Ricoh GR, c’est un très bon appareil.
Bonsoir et merci pour la qualité de votre travail.
Je dois dire que je suis estomaqué de voir cette prolifération de personnes qui prennent de « photos » avec leur téléphone (mon épouse était photographe et s’est reconverti dans le tourisme car nous avons décidé, à la naissance de notre fils aujourd’hui âgé de 13 ans et demi, de fuir la capitale pour vivre dans le Sud de la France et nous en portons que mieux, mais dans son travail, elle voit quantité de touristes avec leur GSM prendre de « photos »…)
Un GSM, c’est pour téléphoner, éventuellement se connecter, mais jamais, au grand jamais pour faire de la photo !
Je suis issu de la presse, ai travaillé avec beaucoup de photographes (de presse…), et suis un « Nikoniste » invétéré ! J’ai travaillé en argentique, avec mon boitier fétiche, le F2 ! J’en possède encore 5 avec tout le matos, y compris le DS 1 (asservisseur de diaphragme), ainsi qu’une panoplie d’optiques dont le Nikkor 18 corrigé, le 180 « fil or », sans oublié les « Angénieux »).
Je continue à faire des clichés, toujours avec du Nikon, mais en numérique, ce qui ne m’empêche pas, de temps en temps, de me faire un petit plaisir, voir un grand, de replonger dans l’univers argentique et de développer…
Bref, tout cela pour dire : ne nous laissons pas avoir par le « progrès », son marketing outrancier et ses « grands » communicants !
Sans être passéistes, sans être rétrogrades, revenons aux fondamentaux de la photographie, et faisons des belles images,
Bonne soirée et longue vie à Photograpix.